Intensité des douleurs.
L'intensité de la douleur verbalisée sur échelle visuelle analogique (EVA) est cohérente avec le degré de l'activité cérébrale dans les zones impliquées dans la perception de la douleur.
Le cabinet médical est spécialisé depuis 2001 dans la prise
en charge des patients souffrant de douleurs chroniques.
Ce centre de soins qui accueille enfants, adolescents et adultes pratique la modulation cognitive de la douleur sous
toutes ses formes (Hypnose médicale, TCC, Biofeedback EMG, GSR, Neurofeedback, etc..).
Son objectif est d'intégrer de manière raisonnée et raisonnable
les approches antalgiques non médicamenteuses dans la prise en charge globale du patient
douloureux chronique (enquête étiologique, évaluation clinique et physiologique, adaptation
des antalgiques, techniques antalgiques non médicamenteuses).
Douleur aigüe - Douleur chronique
La douleur aigüe est un signal d'alerte qui mobilise le système nerveux pour préserver l'intégrité du corps. Parfois, après une stimulation douloureuse intense et/ou prolongée, la bonne physiologie de la perception de la douleur est perturbée. Le cerveau ne sait plus réguler correctement les douleurs. C'est la douleur chronique.
L'intensité de la douleur verbalisée sur échelle visuelle analogique (EVA) est cohérente avec le degré de l'activité cérébrale dans les zones impliquées dans la perception de la douleur.
Le dessin des douleurs sur schéma anatomique et le questionnaire douleur de Saint-Antoine précisent le siège des douleurs et aident à identifier douleur neuropathique, douleur par excès de nociception et douleur nociplastique IASP 2017.
La douleur chronique est le fruit de mécanismes complexes parfois difficiles à identifier par le seul examen clinique. Le biofeedback musculaire et la mesure de l'activité électrodermale permettent d'objectiver tensions musculaires et activité du système sympathique.
La douleur chronique retentit sur l'ensemble du cerveau. On retrouve des hyperactivations (compensatrices) ou des hypoactivités localisées (épuisement des ressources). L'évaluation par EEG quantitatif et swLoreta permet de repérer les zones cérébrales en hyperactivité ou en hypoactivité.
Sur le base des évaluations précédentes, le dosage des médicaments antalgiques peut être optimisé. L'introduction précoce de techniques antalgiques non médicamenteuses aidera alors à réduire les antalgiques et améliorer le confort de vie du patient douloureux chronique.
Le biofeedback permet d'apprendre à réguler par soi-même un paramètre physiologique comme des tensions musculaires douloureuses (ex. Cervicalgies postérieures). Il est possible aussi de réduire l'activité du système sympathique impliqué par exemple dans les algoneurodystrophies.
L'hypnose médicale est utilisée au bloc opératoire. Elle aide aussi à la réduction des douleurs chroniques. Sa validité scientifique n'est plus à démontrer en algologie. L'accent est mis dans cette consultation sur l'apprentissage de l'auto-hypnose.
L'entraînement cérébral par Neurofeedback permet de moduler son activité cérébrale de manière indolore et non invasive. En s'entraînant à réguler des activités cérébrales ciblées par l'EEG quantitatif et le swLoreta, il est possible de réduire l'intensité de symptômes physiques ou mentaux.
Définition IASP de la douleur :
« La douleur est une expérience sensorielle, émotionnelle désagréable associée à une
lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en ces termes ».
La douleur par excès de nociception (ou inflammatoire) est une douleur due à une stimulation persistante et excessive des récepteurs périphériques de la douleur : les nocicepteurs. La douleur nociceptive répond aux antalgiques.
La douleur neuropathique est liée à une lésion ou une maladie affectant le système somato-sensoriel (zona, neuropathie diabétique, AVC, etc...). La douleur neuropathique répond mal aux antalgiques et justifie de certains anti-épileptiques.
La douleur nociplastique est liée à un dysfonctionnement des systèmes de contrôle de la douleur sans lésion identifiée (ex. fibromyalgie, céphalée de tension, colopathie fonctionnelle). Elle répond peu aux traitements pharmacologiques mais fait plus appel à des approches non-pharmacologiques comme la modulation cognitive.
Modulation cognitive de la douleur :
Les perceptions douloureuses peuvent être modulées par des techniques cognitives et émotionnelles comme par exemple l'hypnose-analgésie.
Leurs effets reposent sur des bases neurobiologiques de mieux en mieux identifiées.
Ces techniques s’inscrivent utilement dans les stratégies de gestion de la douleur.